J´ t´écris d´un aéroport, j´ m´entasse Mon corps contre d´autres corps Entre mes joies, mes remords, j´ ressasse J´ t´écris d´un entre-deux mondes, ma blonde Pour dire que j´ fais des grimaces
Tout seul devant d´autres faces qui m´ glacent
Quelle drôle de vie, ma vie Le jour, j´ rattrape la nuit J´ vole vers le soleil Quelle drôle de vie, ma vie Faut pas qu´ tu croies qu´ j´ t´oublie Mais j´ai besoin d´ mes ailes
Je t´écris d´un aéroport escale Moitié du monde en transit Entre le rêve et la fuite, j´ m´installe Et j´ dévisage une fille qui passe Une Marilyn aux yeux noirs Dont le sourire sous le fard s´efface
Quelle drôle de vie, ma vie Le jour, j´ rattrape la nuit
J´ vole vers le soleil Quelle drôle de vie, ma vie Faut pas qu´ tu croies qu´ j´ t´oublie Mais j´ai besoin d´ mes ailes
Destination : presque la lune De désespoir ou d´infortune Même voyage pour plusieurs départs Amour de hasard que l´on cherche Pour pas que meure la tendresse Pour pas que prenne froid le cœur Main que l´on tend vers l´autre bord Comme pour échapper à son sort Comme pour échapper à la peur
Voilà, c´est ça ma vie Le jour, j´ rattrape la nuit J´ vole vers le soleil
Quelle drôle de vie, ma vie Faut pas qu´ tu croies qu´ j´ t´oublie Mais j´ai besoin d´ mes ailes
Quelle drôle de vie, ma vie Le jour, j´ rattrape la nuit