J´ai du zetla à la barre, toujours là sans y être J´suis passé d´là à là-bas, j´suis plus malheureux qu´hier
Vous êtes pas là à la base, j´suis pas dans vos prières, j´suis dans celles de ma mère, j´l´aime, j´l´ai rendu fière J´ai dû caché ma tristesse pour pas qu´vous la ressentiez, j´te dis "salam", j´suis pas enchanté J´ai l´coeur en chantier, j´étais sonné, j´dormais pas dans un sommeil à moitié J´me suis réveillé, j´étais connu dans tous les quartiers Les soucis les plus graves n´ont pas soigné mes vices en effet J´signe des autographes à des douaniers, à des fils de préfet Ils s´branlent sur des rumeurs, j´réponds pas à ces attaques et m´rabaisser à eux, ça ferait d´la pub à tous ces bâtards J´apprivoise la souffrance, j´ai plus d´pitié, plus d´vice, j´m´en bats les couilles de c´que tu penses comme un huissier d´justice
Oublie pas qu´t´as qu´une vie juste au cas où tu m´pistes, on va t´le dire qu´une fois Rends-moi juste mes thunes, ??? c´est bizarre Toujours un traître caché derrière une bise J´ai toute ma tête, j´ai du flair, ton ami qui pue l´vice Pour toi j´prendrais plus l´risque, habitué des remords, la solitude ou la mort J´sais pas c´est quoi l´plus triste, c´est ça la vie d´un voyou ? Faire du mal à sa famille, voir sa mère au parlu, penser à elle au tard-mi Frérot quand t´as rien à manger, ici personne te respecte Et tellement rien à changer, j´ai l´impression que j´me répète Encore un texte écrit où j´pose ma ´teille, mes tripes, j´vais rester vrai dans l´truc et j´vais en payer l´prix
Habitué au goût amer face à un tel méprit J´me renferme sur moi-même, j´me prends la tête, j´maigris J´achète pas c´que t´achètes donc j´ai plus de lové Rien à foutre d´ton CV, un coup d´fil et j´te fume Tu m´jalouses en cachette, du poison dans l´rre-ve, t´as dû rêver qu´j´dormais Réveille-toi fils de pute