Mes paupières s´alourdissent un peu, mais dans un kilomètre ou deux Après le virage, au village, dans un petit bar, il y a du feu Toi tu dors depuis l´autoroute, fatigué, énervé sans doute
Plus qu´un kilomètre, peut-être, et puis du café auprès du feu
Je regarde un instant vers toi, tu es presque appuyé sur moi Un virage à droite, un peu sec, qui te plaque à moi Je voudrais que ce virage n´en finisse pas Je redresse, doucement, sans à-coups, ton visage sur mon cou...
Passeront les jours et les semaines et les années Tant que je t´aurai à mes côtés Dans chacun des gestes de la vie je t´aimerai aussi Passeront les jours et les semaines et les années
Tant que je t´aurai à mes côtés Dans chacun des gestes de la vie je t´aimerai aussi...
Dans une heure, on y verra mieux, le brouillard se dissipe un peu L´essuie-glace passe et repasse en laissant des traces devant mes yeux Des lumières au travers des phares, le village et là-bas le bar Retenant ta tête, je m´arrête sur le bas-côté, près du café
Et dans un bruissement d´abeilles, le silence peu à peu t´éveille Je me sens vidé, fatigué mais si près de toi Je voudrais que ce voyage n´en finisse pas Tu souris, brusquement, sans un mot, ta main glisse dans mon dos...
Passeront les jours et les semaines et les années Tant que je t´aurai à mes côtés Dans chacun des gestes de la vie je t´aimerai aussi Passeront les jours et les semaines et les années Tant que je t´aurai à mes côtés Dans chacun des gestes de la vie je t´aimerai aussi Passeront les jours et les semaines et les années Tant que je t´aurai à mes côtés Dans chacun des gestes de la vie je t´aimerai aussi Passeront les jours et les semaines et les années
Tant que je t´aurai à mes côtés Dans chacun des gestes de la vie je t´aimerai aussi