J´écrirai mes mots et mes cris Comme un poème aigri Les mots colorés de gris Je suis au gré de mes humeurs, selon les regrets Les douleurs ancrées au fond du cœur
Je fléchis, me relève Je les fais réfléchir sur mon existence Mon ascension, et son sens Ma vie et ma raison Ma famille, mes chansons Mes amis et mes amoureuses
La-haut je suis observé Pardonne les erreurs Accepte les larmes versées Je suivrai les heures à la prière (?) A m´excuser dans mes versets
Je ne sais pas où je vais Ni comment sera la fin J´ai les godasses déchirées à traîner de train en train
A traîner de train en train
Mais quel état je finirai lorsque je serais arrivé au terminus Dans quel état je finirai lorsque je serais arrivé au terminus ? Dans quel état je finirai lorsque je serais arrivé au terminus ? Dans quel état je finirai lorsque je serais arrivé au terminus ?
J´ai mis dans mon sac à dos des larmes et en cadeau et vous offre des larmes et de l´art Et au-delà de l´argent et des dollars Je sais que l´homme, de son égo est un taulard Un-deux, un-deux, y´en a qui court après le chèque Moi je sais que tout ce qui me fait courir c´est l´échec
Alors je les laisse les légers, lécher pour se sentir lourd
Le coeur écorché sèche La gorge est gor-gorgée d´or Mon été, mon hiver, je referai mon univers Et le temps, et l´automne Des tonnes, j´en ferai au printemps Je tourne les pages de mon existence De mes actes, de leurs conséquences exactes Je cherche à comprendre le sens de ce qui m´exaspère et ce qui m´exalte
Je ne sais pas où je vais Ni comment sera la fin J´ai les godasses déchirées à trainer de train en train A traîner de train en train
Dans quel état je finirai lorsque je serais arrivé au terminus ? Dans quel état je finirai lorsque je serais arrivé au terminus ? Dans quel état je finirai lorsque je serais arrivé au terminus ?