Tous mes coups de cœur ont des coups de pleurs Les feux d´artifices ressortent loin des lueurs Les vautours m´effleurent quand l´esprit se meurt Je m´en vais retrouver couleurs quelque part ailleurs
Je m´endors sous le poids de mes torts L´horloge ne parle plus son monologue m´aura eu
Je suis né pour décevoir Porte-parole du désespoir Je vise la moyenne pour ne pas être différent Je fréquente les âmes en peine pour braver l´ouragan J´glisse mes songes sous l´oreiller Évitons d´les réveiller J´veux être apprécié par au moins quelques étoiles Je désire que l´on m´espère comme un dernier pétale
Et tout en bas, soyez heureux sans moi Je me déteste, encore Je nous déteste, jusqu´à la mort
Je me déteste, encore Je nous déteste, jusqu´à la mort
La noirceur coule à flots loin des regards Je m´y baigne souvent sans en prendre gare J´souris à contresens quand on me dit prends soin de toi J´apprécie enfin le silence quand le vide m´embrasse Je joue toujours à tout sans vraiment m´amuser Je n´assume pas ma prison je ne fais que de m´excuser Pardonnez-moi si je ne suis pas ce gars Qui plaît en vendant des rêves au bon endroit
J´espère ne pas me revoir Me cacher dans un tiroir
Le démon grandit Il se nourrit d´insomnies Mes pensées, mes crises Constamment quand la Lune est reine Je ne veux plus essayer J´ai la face bien trop souillée J´recherche mon aimant Qui m´aimera profondément Évidemment qu´avidemment J´ai envie d´amante
Et tout en bas, soyez heureux sans moi Je me déteste, encore Je nous déteste, jusqu´à la mort Je me déteste, encore Je nous déteste, jusqu´à la mort
Confidences, ce ne sont que des confidences Je n´ai plus envie de danser ce soir Je me suis déjà ancré dans certaines mémoires Mais pourquoi ça recommence Les temps mauvais recommencent A jamais je fermerai le regard A mon enterrement je ne serai pas en retard
Je me déteste, encore Je nous déteste, jusqu´à la mort Je me déteste, encore Je nous déteste, jusqu´à la mort