Accoudé à la fenêtre En laissant une cigarette Lentement se consumer
Tu regardes quelque chose
Ou du moins, je le suppose Et moi je reste allongé
Et je détailles à contre-jour Ton dos nu qui me fais la cour La lumière dessine tes hanches Je me dis quel joli dimanche
Tu n´as pas fermé la porte De la salle de bain de sorte Que je puisse t´y deviner
En t´approchant du miroir Tu t´enveloppes dans un drap noir Et moi je reste allongé
Et je détailles à contre-jour Ton dos nu qui me fait la cour
Une goutte luit sur ta peau blanche Je me dis quel joli dimanche
Tu ramasses les affaires Qu´on avait jeté par terre Sans un mot tu les remets
Tu me glisses un "au revoir" Sans te retourner, tu pars Et moi je reste allongé
Et tu détales à contre-jour Ton dos fuit vers d´autres amours Vers d´autres âmes plus étanches Qui n´attendent rien d´un dimanche Et je détaille à contr´amour Ton dos caché dans le velours Qui me laisse seul sur ma branche