Il n´est pas inhabituel De la voir se balader Le long de la rue Clavel Vers la fin de la journée Il n´est pas inhabituel
Une fois qu´elle est passée Que je marche derrière elle Sans lui parler
Et sur la route qui mène Vers la rue des Pyrénées Je suis le cours de ma reine Et celui de mes pensées Elle tire mon cœur à la traîne Mais mon âme est tant pressée D´imaginer où l´emmène Ses pas légers
Il n´est pas inhabituel Que je me prenne à penser À la vie que serait celle Que j´aurais à ses côtés Il n´est pas inhabituel
Qu´elle vienne à se retourner Mais je reste derrière elle sans lui parler
Et sur la route qui mène Vers la rue des Pyrénées Je suis le cours de ma reine Et celui de mes pensées Elle tire mon cœur à la traîne Mais mon âme est tant pressée D´imaginer où l´emmène Ses pas légers
Il n´est pas inhabituel Qu´elle arrive à me semer Quand elle part, retrouve-t-elle Un amant, je ne le sais Il n´est pas inhabituel Que je me mette à douter
Trop tard je reste sans elle à l´affilé
Et sur la route qui mène Vers la rue des Pyrénées J´efface le cours de ma reine De celui de mes pensées Je retourne rue Clavel, Tentant de me rassurer J´attends que demain revienne Pour lui parler