đđ€ Paroles de chanson Française et Internationnales đ€đ
Recherche : GO
Liste de Favoris
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 Ajouter aux Favoris Titre : Hirondelles
Je repense Ă deux, trois bĂ©dos, insouciance, Ă©poque tcherno avant de cramer ma science au double zĂ©ro. Je salive grave, coupe mes saves quand le jour se lĂšve, ça livre grave. Quand le bourge sâĂ©lĂšve ça bicrave, libre quand je mouille mes lĂšvres, ça se dit brave ?! Ăa se dĂ©grade... Ăa se dĂ©grade. Il est fini le temps des hirondelles, dĂ©siraient-elles une seule chose que je disais dâelles ? Ma putain de vie de jeune en grand jean, en gros ça se deale entre le verre dâeau et le gin. Et lĂ mate-moi ! Un magma qui me somme mais ne mâa pas ! Hello ! Ici câest le jeune blanc bec bello ! Pas de scellĂ©s sur mon coffre-fort, trop zĂ©lĂ© par mes propres torts, les souvenirs transpirent de mes pores. Des grandes gifles, sauf quand je braille HIP HOP HIP HOURRAH !!! Ou que je siffle happy, « Happy days » ! Me prenant pour un hippie sans baise. -« Tâentends ou quoi ? Ce bruit qui grince sur un vieux disque rayĂ© ? Yâa rien qui dĂ©note, câest juste un rivage qui sâĂ©loigne et le risque dâoublier. » Tout Ă dĂ©blayer. Je bĂ©gaye pas quand je rappe ! Je me perds dans la rĂ©pĂ©tition quand je dĂ©rape. Nostalgie... Il sâagit plus de sâinstaller par magie et de me « lost », moi je gĂźt. Je suis pas molosse quand elle me laisse ça me lasse pas, pas vĂ©loce quand elle me blesse je ne marche plus, je suis trop gosse quand elle me teste je ne danse pas. Pas de nĂ©goce quand elle me baise je ne pense plus. Ăpoque collĂšge, annĂ©es collage Ă gauche, Ăąne du fond de la classe, pote du radiateur, meneur des retardataires qui viennent en cours quâavec un 4 couleurs, pas de feuille, pas de sac, pas de goĂ»ter, pas de scooter. Ăpoque sket-ba Ă mille balles, Ă©poque yâa pas de chĂ©rie-chĂ©rie, Ă©poque Patrick Ewing/Michael Air Jordan. Billet dâabsence rose, billet de retard bleu, la pionne elle est trop bonne elle se fait guĂ©-dra par le C.P.E ! Ăpoque des pâtits foots du centre commercial, de quand on avait la dalle. SurvĂȘt nylon plein de pâtits trous. Les clopes menthol dâune daronne quâon fait tourner, celui qui dit quâil fume 70 grammes dans la mĂȘme journĂ©e. Ăpoque 8.6, tabac Ă rouler : « Tâas pas Ă rouler ? Dis fils ? Tâas pas Ă rouler ? MĂȘme une crotte de nez... » Ăpoque pelotage de nĂ©nĂ©s tout rikikis, fin du rencard Ă dix-huit heures, je lui laisse mes gants Tacchini. Ăpoque la honte dâĂȘtre avec ses remps devant lâĂ©cole, Ă©poque la honte de se prendre une mĂ©chante crampe derriĂšre lâĂ©cole. Mauvaise haleine du tin-ma, le teint mat, le teint blanc, la mĂȘme couleur, la mĂȘme douleur, le froid de lâhiver jâai seize ans ! Transport en commun, paysage sans nature. Sur les vitres des ratures et des tas de signatures, dont la mienne. Ăpoque beat-box Ă balle deux en heure de sniffeur de colle dans la salle deux.