Titre : Comme parle et se tait une fille des hommes
Comme parle et se tait une fille des hommes Comme de grands secrets sont formés par son corps Quel étrange plaisir, à cette heure où nous sommes
Aussi libres de tout que les esprits des morts,
Aussi légers, abandonnés, sûrs de nous-mêmes, Aussi loin de la vie aux doux yeux égarés, Bien sages, sans vouloir connaître qui nous aime, Comme de beaux miroirs souriants et brisés.
J´écoute sommeiller cette rose nombreuse, Lointaine, en son langage espérant un baiser - Mais je retiens mon souffle auprès de l´amoureuse. Et me garderais bien de la désaltérer.