Je vivais au milieu de choses mal unies, Demandant au hasard de diriger mes pas. Je mettais à mon dieu le masque des folies Et le meilleur ami ne me connaissait pas.
Il s´est fait un été plus divin que les autres, Comment résisterais-je à son embrassement ? Je marche, confondant mes biens avec les vôtres ; Je respire au milieu d´un monde bien portant.
Beau jour sobre et profond comme un marbre sauvage, Que vos angles dorés m´ont donné de secours ! Tant de perfection fait aimer son ouvrage - Tant de limpidité détourne de l´amour.