J´ai abîmé l´enfant de votre coeur (Y fallait-il cette présence triste ?) Mais, évadé, sourire sans grandeur, Comment prouver que tout ce Monde existe ?
- Et toi, mon corps, enfant que j´abandonne, Par tous tes sens tu montres des désirs ! - Et toi, Sagesse, un poète s´étonne Que pour si peu l´on vienne t´endormir.
Si Dieu est mort dans les hommes qui rient, Nécessité, tu protèges nos arts.
Tant pis ! Je suis enchanté de ma Vie, - Et je m´étire au milieu du brouillard.