Ah ! ne me soyez plus, orgueil, d´aucun secours. Cet hiver épuisant me laisse trop sincère et j´ordonne avant tout une force sévère à mon coeur fatigué d´inutiles détours.
Il ne me reste plus qu´un misérable amour et le secret de l´Ange égaré sur la terre ; mais écoute ! je sais une route légère, j´imite Dieu avec ce rire de velours
Que ferais-je à présent de votre lourde vie ? Montrez-moi le chemin des vagues endormies, laissez-moi découvrir un rivage inconnu ;
et que m´agenouillant sur ces plages parfaites par le bruit d´un poème et des eaux satisfaites la grâce de la mer augmente ma vertu.