Ton visage est le mot de la nuit étoilée Un ciel obscur s´ouvre lentement dans tes bras Où le plaisir plus vain que la flamme argentée Comme un astre brisé brille et tremble tout bas
Vivante, conduis-moi dans ce nocturne empire Dont l´horizon mobile enferme notre amour. Je touche un paysage ; il s´éclaire, il respire Et prend quelque couleur sans attendre le jour.
Que de choses j´apprends au défaut de tes larmes Sur le point de me perdre où tu m´as précédé, Mais enfin je renonce à détourner tes armes. Je reconnais un corps que je dois te céder.
Perdons-nous ! Parcourons cette courbe profonde Que tes genoux légers ne me délivrent pas. Que je sois seul au monde Au moment de tes larmes.