Je ne suis pas tranquille, lui dit-elle, Car tu es trop fragile, lui dit-elle, Tu rends tout difficile, lui dit-elle, Et je te sens fébrile, lui dit-elle.
Non moi je fais mon miel, lui dit-il, De nos vies parallèles, lui dit-il, Qui pourtant m’écartèlent, lui dit-il, Mais qui parfois s’emmêlent, lui dit-il.
Et sur notre île, je vois l’eau qui monte. Et sur notre île, je vois l’eau qui monte.
Je vois dans ton exil, lui dit-elle, Une posture infantile lui dit-elle, Tu gonfles ton nombril, lui dit-elle, Mais tu restes immobile, lui dit-elle.
Ne sois pas si cruelle, lui dit-il, Je te reste fidèle, lui dit-il, J’t’attends sur la passerelle, lui dit-il, Au premier arc-en-ciel, lui dit-il.
Et sur notre île, je vois l’eau qui monte. Et sur notre île, je vois l’eau qui monte.
Rendez-vous sur mon île, lui dit-elle, Au premier arc-en-ciel, lui dit-il, Rendez-vous sur mon île, lui dit-elle, Au premier arc-en-ciel, lui dit-il, Rendez-vous sur mon île, lui dit-elle, Au premier arc-en-ciel, lui dit-il, Rendez-vous sur mon île, lui dit-elle, Au premier arc-en-ciel, lui dit-il.