Cette chanson se sirote en pleurant A la recherche des absents au Soleil Levant La tête basse, on s´obstine Attendant de quel nuage viendra l´signe Bientôt quelqu´un va nous manquer
Les yeux, trop petits pour nous planquer La douleur des jours de triste costume Qui nous rappelle qu´on n´aime qu´à titre posthume La joie est une révolte matée Un pluie de l´intérieur colmatée Si le chagrin nous met à l´abri du réconfort Comme on l´a saisi faut qu´on soit fort Pour la vie, devant soi ...
La vie est une tristesse à dépasser Pendant longtemps par des rires d´enfants, des souvenirs d´antan Pendant la chute on s´accroche à des devises Passée l´inconsolation : le silence livre Une peine aux pages closes, desquelles on s´délivre Par des mots qui prennent la peine et la divise
Vaut mieux chanter ensemble qu´y penser tout seul A cette vie qui continue, sans perdre boussole Nous sur l´écorce terrestre, n´avons plus qu´à aimer ceux qui restent Prenons-nous dans les bras pendant que le loup n´y est pas ...