C´est peut-être la dernière fois que tu m´aimes Apprécies jusqu’à te lasser Inattendu comme une grossesse Oxmo Puccino, faut que je réagisse avant que je change
A tes yeux à cause de ce que les gens nomment Le succès, stress, tu sais pas ce que c´est, tu plais Tu fais des tunes, le jour ou t´es plus en vogue Creuser mes neurones, m’lever à l´aube, pas d´écarts connard Car j´ai capté tôt l´art de jacter, pas d’pot Trop de groupes nous punissent, font écouter des démos Que des maux de têtes, visent le jackpot Moi quand je rappe déjà j´ai plus de potes Ce qui compte c´est le poste des fans, Le boss défonce ses cordes vocales Ecartes-toi des baffles, j´ai tellement de puissance, Même sans mic ma bouche est enceinte.
J’dois beaucoup à
Mes fans, applaudissez-moi que je m´enflamme Flattez-moi, hommes et femmes Maman, ce soir je passe à la télé Promis, j’vais trouver un vrai job Mais ce soir je dois contempler Mes fans
Suite à des hivers d´étude des rues j´ai conclu, "que le crime ne paie pas", le taf non plus ! A vingt ans j´ai fait à mon père et mes potes Fuck that shit, je me lance dans le rap Et pas le boogie-woogie, le hardcore Qui te casse le bras, tel David Douillet Et si y´a pas de sous, je m´en battais les douilles M´ont dit l´est fou lui, tant qu´y a la vibe aie aie aie
Tenez le cap Abdoulaye, Sois pas désolé, Ox t´as pas fait platine Cousine, j´ai fait ma first rime sans un centime Mon vrai sentiment changer de branche avant la ruine La carotte est cuite, ma tranche fine La fin d´une vie d´artiste se peut discréditante Stylo posé je reprends mes distances
Refrain
Avant je rappais, pour être le best, maintenant c´est pour que Mes potes soient fiers de moi, que mes fans me checkent Tant qu´on me félicite, maison de disque fait les chèques, Impossible de me suivre, j´ai défait l´échelle
J´ai jamais voulu être une star J´voulais juste gagner des prix Nobel au moins des oscars Mon fan club suffit seulement d´aimer ce morceau pour y être Jamais aux oubliettes, mes textes tous d´hier, Mon espace va de a à z De do à si, du « un » spirituel je m´arrête au « sept » Pour moi gal c´est comme pour toi la cigarette J´écris sans cesse, chaque jour je dis j´arrête