J´ai peur de la mort, je le sais, je l´ai vu ĂŠpeler mon nom Appeler des amis, jamais je les ai revus Peur que sans moi la vie suive son cours Qu´un autre con touche ma thune et que ma foufâ change de pine
Et qu´une quelconque loque me copie, que mes potes m´oublient Qu´à chaque fois que ma mère ouvre les yeux ses larmes aient doublÊ Ne pas voir son gosse pousser, frotter son dos quand il tousse Toucher d´autres meufs que ta fouf´ Si demain le pire arrivait, prend ce texte tel un testament Pas de biens à partager sauf mes sentiments Nos soucis ne sont pas les mêmes, fiston Ne mÊlangeons pas nos pensÊes Je pense qu´on sera jamais amis
Câest l´existence et ses châtiments L´amour des proches est d´or J´ai mouru 1000 fois quand Dieu les rappelait Ă l´ordre
Profites-en encore tant que t´as le temps Nos vies se raccourcissent chaque jour Câest l´existence et ses châtiments L´amour des proches est d´or J´ai mouru 1000 fois quand Dieu les rappelait Ă l´ordre Profites-en encore tant que t´as le temps Nos vies se raccourcissent chaque jour
Mourir, y´a mille façons, peu le choisissent La faucheuse n´oublie personne, ni toi ni moi, jamais oisive J´en passe des façons de se casser d´la tess´ Des potes qui se disloquent en caisse, des mères se laissant suicider Tant de vies perdues dans le triangle "love" des Bermudes Un type, une fille dĂŠnudĂŠs, tu viens, tu t´vois, tu te fâches : tâen tue un
Le rouge coule, un bougre au sol, l´autre en taule Drôle de vie, dire que tout ça parle de l´amour (Laisse moi douter) On dit perds pas l´espoir, mais faire quoi Quand un sale faire-part dit que ton père part d´un cancer ? De toute façon c´est ça ou autre chose Il y a mille façons d´être soustrait De laisser les joues arrosÊes
Câest l´existence et ses châtiments L´amour des proches est d´or J´ai mouru 1000 fois quand Dieu les rappelait Ă l´ordre Profites-en encore tant que t´as le temps Nos vies se raccourcissent chaque jour Câest l´existence et ses châtiments
L´amour des proches est d´or J´ai mouru 1000 fois quand Dieu les rappelait à l´ordre Profites-en encore tant que t´as le temps Nos vies se raccourcissent chaque jour
Ceux que tu aimes vraiment, tiens-les Tel une poignÊe de sable pendant la tempête N´Êcarte jamais les doigts ou toute ta vie tu le regretteras amèrement Et ceux qui t´aiment, adore-les avant la housse Car les regrets ne servent à rien arrivÊ dans l´Au-delà Aimer ses amis sans baliser, croire qu´la vie est longue Jusqu´à rÊaliser l´erreur lors d´une fin de vie Le pire dans la perte c´est pas l´être aimÊ Mais le temps de s´consoler
Car quand on meurt c´est pour si longtemps Ce qui est à craindre c´est qu´à force Que tes proches se taillent à la morgue Tu finis par être plus mort qu´eux Vu qu´à chaque fois qu´on perd quelqu´un de cher On meurt aussi un peu Facile d´Êcrire mourir mille fois
Je pense à Momo qui m´a dit "A plus" Jamais je ne l´ai revu...