J´aime l´empreinte du vent laissée dans mes cheveux J´aime quand le soleil vient à forcer mes yeux A détourner le regard Et réchauffer une bonne part
Et quand l´air de rien, l´air du matin Pour un pas de trop, on a les pieds dans l´eau Et c´est là qu´on voudrait bien Devenir un vieux marin
Pour oublier, qu´on n´est pas des Des cachalots Non, ce n´est pas mon lot L´eau, c´est pas mon lot...
J´aime quand sur le sable, la mer est dans mon dos Et que d´une vague, elle me sale aussitôt En me cuisant l´épiderme Elle me rappelle à la terre ferme Sur laquelle mes chevilles ont plié Sous le poids de la nécessité Et c´est là qu´on voudrait bien
Avoir un pied, un pied marin
Pour oublier, qu´on n´est pas des Des cachalots Non, ce n´est pas mon lot L´eau, c´est pas mon lot...
J´aime le temps du grain et l´onde sous l´ondée J´aime quand la tempête emmêle les filets Et c´est là qu´on se sent bien On se sent bien un peu terrien
Sans oublier qu´on est pas des Des rougets barbets, à la criée !