Je laisse le monde à qui le veut Et le pouvoir à qui le prend Je laisse la joie d´avoir des dents A ces jeunots au ventre creux Je dépose là mes vêtements
Autour d´un rectangle d´eau bleue Et pendant que le ciel prend feu Je m´accorde au soleil levant
Des longueurs, des longueurs Le plaisir d´étirer les heures En longueur, en longueur, en longueur De réapprendre la lenteur, la lenteur
Je laisse le monde à qui le prend Et le pouvoir à qui le tient Je laisse la joie d´avoir des points A ceux qui luttent jusqu´au sang J´abandonne les quelques brins De laurier que la vie me tend Les couronnes ne m´allant pas bien Et je m´offre dans le couchant
Des longueurs, des longueurs Le plaisir d´étirer les heures En longueur, en longueur, en longueur De réapprendre la lenteur, la lenteur En longueur
Des longueurs, des longueurs, des longueurs Le plaisir d´étirer les heures En longueur, en longueur, en longueur, en longueur De réapprendre la lenteur, la lenteur, la lenteur Des longueurs, des longueurs, la lenteur En longueur, en longueur