Assieds-toi deux secondes, j´ai besoin d´ te parler. La nuit a été longue, essaie de m´écouter. J´ai fait semblant d´ partir, j´ suis pas allé bien loin.
Histoire de s´en sortir, on prend n´importe quel chemin. On cherche à éviter tous ces regards qu´on redoute, Difficile d´avouer qu´on retrouve plus sa route Et même si on fait tout pour cacher c´ qui se voit, On a beau essayer, on n´ trompe jamais que soi.
Sensation étrange, je m´éloigne de moi. Quelque chose qui m´échappe un peu plus chaque fois. J´ vais pas faire le bilan de c´ qui est bien ou de c´ qui est mal. Trop longtemps qu´ j´ passe ma vie à m´ renvoyer la balle. J´ai passé tellement d´ nuits à maquiller mes peurs,
Au milieu des non-dit, à rire de mes erreurs, A courir comme un fou sans la moindre limite, Même si j´ tombe à genoux, même si tout va trop vite...
Rien à perdre ! J´ai rien à perdre ! Je joue ma vie comme n´importe qui. Rien à perdre ! A part me perdre, Oublier sous ces lumières que le plus beau reste à faire.
Excès de confiance, excès de doute, Excès d´indulgence, chacun sa route. J´ai lutté pour apprendre tout c´ qu´on n´ me disait pas, Pour comprendre que les autres ne savent jamais pour toi. J´ai pas d´ certitudes, de doigt pointé en haut,
Juste une inquiétude en face des salauds Et si ma voix m´entraîne quand j´ trouve pas bien mes mots, Y a qu´en face de la haine que j´ peux monter plus haut...
Rien à perdre ! J´ai rien à perdre ! Je joue ma vie comme n´importe qui. Rien à perdre ! A part se perdre, Oublier sous ces lumières que le plus beau reste à faire.