C´est un clown ! Un guignol, un joyeux, un pantin Sais-tu ce que Patrick a fait de Sébastien ? Pour ceux d´en haut, un beauf Pour ceux d´en bas, un pote
Un grossier, c´est certain Mais jamais un lèche-botte 50 ans de conneries, de défauts, de défis 50 ans de bagarres contre l´ordre établi Malgré les biens pensants, je suis resté futile Mais qui sait si l´important ce n´est pas l´inutile Les refrains de balles, les blagues de comptoir Ne sont pas des faits d´armes à attirer la gloire Mais une sympathie, des yeux qui brillent, des sourires dans la rue Et de savoir que partout, partout on a des amis inconnus Ah, j´ai pas fait mieux qu´un autre Mais j´ai fait de mon mieux Pour rester un enfant même en devenant vieux Pour être un garnement dans la cour de récré
Et malgré le progrès Ecrire encore « je t´aime » au tableau à la craie L´enfant que j´ai été, que je suis encore N´aurait jamais imaginé touché tant de trésors Je parle pas d´argent, de succès non ! Je parle de tous ceux dont je rêvais, petit, mes idoles Qui par je ne sais quel miracle sont devenus presque des amis De Funès, Delon, Gainsbourg, Ventura, Belmondo Des stars d´un autre temps, mais pour moi des héros Alors rien que pour ça, ça valait bien le coup de passer pour un con Et de prendre des coups, ahah Ah, parce que j´en ai reçu tu sais de la vitraille
Mais les cœurs les plus forts, se mesurent aux entailles Et plus on m´a blessé, humilié, trahi Et plus j´ai pardonné, plus j´ai avancé Et plus j´ai aimé la vie passionnément Je vous ai aimé vous surtout Tous mes vrais mes fidèles, qui ne m´ont jamais lâché Même quand je battais de l´aile C´est à vous que j´ai dû d´être enfin reconnu Vous avez remplacé le père que je n´ai jamais eu Les dents que je serrais quand je suis né bâtard J´en ai fait des sourires à la télé le soir Les insultes à ma mère, le mépris, les regards de travers J´en ai fait des bravos
Je voulais tellement, tellement qu´elle soit fière Et elle l´a été, même si à chaque blessure à chaque haine Elle se demandait si tout cela en valait à peine T´en fais pas maman, finalement tout a été cadeau Le bien comme le mal… Je sais que tu n´aimais pas que je dise de gros mots mais… Putain c´était génial ! Génial !