Un oiseau sur la branche, encore un sale dimanche
Et des larmes derrière la fenêtre
Une auto, un espoir, c’est pas eux, c’est trop tard
Ce sera la prochaine fois peut-être

Et pourtant elle les a emmenés à l’école
Elle a toujours bien tenu son rôle
Elle les a endormis au creux de son épaule
Et les murs de sa chambre s’envolent

Marisa, Marisa, Marisa
Elle écoute des valses de Vienne
Marisa, Marisa, Marisa
En attendant que ses enfants viennent
Marisa, Marisa, Marisa
Ils feraient même pas ça à leur chienne
Marisa, Marisa, Marisa
Marisa, et ses valses de peine

Une mèche, une alliance, des photos de vacances
Toute une vie au fond d’un tiroir
Elle s’allonge, il fait chaud, pour les autres il fait beau

Elle a soif, et il y a plus rien à boire
Et pourtant on lui avait appris à l’école
Que la vie c’est une farandole
Où on se tient la main, mais personne, pas d’épaule
Et les murs de sa vie s’envolent

Marisa, Marisa, Marisa
Elle écoute des valses de Vienne
Marisa, Marisa, Marisa
En attendant que la nuit l’entraine
Marisa, Marisa, Marisa
Ils feraient même pas ça à leur chienne
Marisa, Marisa, Marisa
Marisa, et ses valses de peine

Tu entends Marisa, tu entends cette valse
C’est sur cette musique que tu avais dansé

Avec ce beau jeune homme blond, qui voulait t’emporter avec lui
Tu ne l’as pas suivi, tu ne voulais pas abandonner tes enfants
Le rêve de ta vie n’aura duré que le temps d’un valse de Vienne
Alors dans Marisa, danse, danse