Bercée de chair frémissante pâture Sur les rives du sang qui déchirent le jour Le sang nocturne l’a chassée Échevelée la gorge prise aux abus de l’orage Victime abandonnée des ombres
Et des pas les plus doux et des désirs limpides Son front ne sera plus le repos assuré Ni ses yeux la faveur de rêver de sa voix Ni ses mains les libératrices.
Criblée de feux criblée d’amour n’aimant personne Elle se forge des douleurs démesurées Et toutes ses raisons de souffrir disparaissent