Sur la route déliée nos cœurs lévitaient du zénith au nadir Sans savoir qu´on n´ savait pas, pas beaux et innocents, on fonçait droit devant Où il n´y a plus rien à dire
Peu à peu là sur l´asphalte dévoré les confettis ont pâli Quand des ravines Ont mordu ici et là Sans prévenir
Il n´y a plus de verticale là tout autour plus que des arbres qui plongent Plus que des roseaux de fer qui sans un bruit s´abîment
Sur la rocade Souviens-toi comme on a roulé Les illusions Qu´on a laissé tourner des heures Sur la rocade Au milieu des arches et des girafes en feu
Particules et perles fines se tordent à regret dans l´air si lourd Tout ce qui nous reste c´est rouler regarder le paysage autour Être aspiré Se déraciner Voir la fumée
Nous recouvrir Nous envahir
Sur la rocade Souviens-toi comme on a roulé Les illusions Qu´on a laissé tourner des heures Sur la rocade Au milieu des colonnes et des palais en feu
Sur la rocade Souviens-toi comme on a glissé Le grand écart La distance qu´on à laissée Sur la rocade Au milieu des arches et des girafes en feu
Sur la rocade La distance qu´on à laissée Le grand écart La distance qu´on à laissée