[Jérémy Gleize] Ouais okay c´est bon, c´est fait, c´est validé Vanités des vanités Vague idée des vahinés Sous le soleil
J´enquille des bouteilles tristement Des vagues à l´âmes Couleurs café, sentiments Nostalgie des bons moments Mon passé comme un mirage Tourner la page Vivre en partage Le ciel, tempête, l´orage Des versets comme pour dire La peur de l´avenir Rien de nouveau sous le soleil Un jour faudra partir Alors un grand bonjour, ouais Aux jours de galère Après la pluie le beau temps J´ai l´phrasé d´une ménagère Faire kiffer la daronne Après l´padré c´est nécessaire
J´me vois mal lâcher Des "putain", des "nique ta mère" Représenter comme un putain d´cancer Pour l´honneur, la fratrie Toutes les guerres toutes les misères À l´envers le problème insoluble Pour fuir la mort Ouais mais vas-y que j´men grille une Ouais, c´est facile d´cramer des tunes Quand j´vois la merde Tétanisé; dans l´inaction Sous le soleil en bord de mer Rayon sur le visage La tête haute le regard fier Rayon sur le visage La tête haute le regard fier
J´ai pas envie d´faire le thug banlieusard
Sur des sons, mes souvenirs J´prends les mots, j´pose les armes Partir de maintenant J´prends le mic en hommage Ma famille, mes parents Sur les lieux de mon enfance
Ensemble on court vers l´océan Petit frère a trois ans Ma mère en a 28 J´voudrais jamais voir vieillir mes parents La force du père quand il portait ses deux fils Dans cet été, un goût d´éternité Déterminé à ne jamais partir Un peu fragile, trop émotif C´était l´été de d´la coupe 98
[Jérémy Gleize]
C´est bizarre toute cette tristesse qu´y´a dans mes sons Mais c´est l´histoire du temps qui passe, de nos amours, de nos affronts Tous ces putains de lyrics, gros délire Ian Curtis En perspective, toute cette musique pour un suicide social J´me fou à poil, j´me mets à nu Kiffe les rappeurs délire, vas-y, bientôt y´en aura plus J´annonce ouais ouais, l´air des nostalgiques On nique, tous ces connards leur ego-trip Empire de narcissiques; fais pas l´gros dur Quand t´es juste un fragile de plus J´aime quand même bien quand c´est second degré Comme une légère brûlure De la moutarde qui monte au nez
Moutonnier, j´lai été, ouais j´me suis pas mal cherché On s´l´est bien pétée la voix sur des covers de merde À chercher à devenir ce qu´on était pas Avancer dans ce monde, se construire pas à pas J´ai arrêté d´cataloguer J´fais plus que du cas par cas Les gens stylés ça m´fait flipper J´ai vraiment pas l´temps pour ça
Ensemble on court vers l´océan Petit frère a trois ans Ma mère en a 28 J´voudrais jamais voir vieillir mes parents La force du père quand il portait ses deux fils Dans cet été, un goût d´éternité Déterminé à ne jamais partir
Un peu fragile, trop émotif C´était l´été de d´la coupe 98