[Jérémy] Les saisons se succèdent Sors de l´hiver dans le souffle le printemps La nuit nous maintient La transe qui nous avilissait
Habilité pour l´aridité À vérifier qu´on l´a mérité C´est le sang qui circule dans les veines Les oreilles, la rougeur, la jeunesse qui se perd dans les rues délabrées Tous ces quartiers huppés bourgeois, putes Convictions politiques je milite et m´abîme en discours pathétique Nan Je vaux plus que ce que j´n´ai pas Je refuse de tomber aussi bas Je renvoie les coups qu´on me porte en leur nom la misère c´est pas triste ça fait vivre dans la nuit et pour jouir dans le froid Et pour seul résultat, une bande de fous Une pierre, deux coups Se perd dans la nuit noire Sors le pochoir Sur le perchoir
Mon exutoire Sur le trottoir J´ai vaincu les démons j´ai marché jusqu´à l´épuisement péniblement Les visions dans l´extase des cristaux qui se forment sur les yeux qui se gèlent dans le vent
[ Florent] Han La nuit La ville est visible Éveillé j´ai un peu de mal Bercé par la mélodie On va dans les lieux sales pour le plus nuisible J´ai rêvé des journées Les songes et l´âme Sont le reflet des yeux qui guettent La beauté de l´instant
Le malheur du moment La chaleur en passant
[Jérémy] Suivant les putains de la jeunesse qui se défoncent dans la genèse et trépassé le Saint-mystère Et les clichés identitaires, bitch, glitch, glitch, glitch J´ai glissé sur les syllabes Tout recommencer l´été qui s´ouvre qui nous arrache à nos menaces et pour cramer des Marlboro sur les parkings des bancs publiques conduite éthique je me surprends en alcoolo C´est rêver de trouver tous ses potes C´est laisser de coté tous les flops Arraché dans la nuit je m´écroule sur la plage Étendu sur du Vincent Francky
Plus je bois, plus je perds de l´oseille Plus je souffle, plus je deviens vermeil Deviens merveille Et je jette un regard vers le ciel les étoiles sous la voûte Dieu le père éternel Je décroche mon tél Le souffle coupé Hurle mon nom Je crois que le sort a frappé Triste nouvelle dans la nuit On m´apprend que ma femme est partie Je m´étends sur le sol Triste bouffonne La lune son regard me maintient la tristesse me remplit Je contemple dans les yeux le lointain la beauté paysages désolés pour cercler l´infini
[ Florent] Han La nuit La ville est visible Éveillé j´ai un peu de mal Bercé par la mélodie On va dans les lieux sales pour le plus nuisible J´ai rêvé des journées Les songes et l´âme Sont le reflet des yeux qui guettent La beauté de l´instant Le malheur du moment La chaleur en passant