Dans le salon De la maison Le piano dit Comment va-t-elle ? Comment est-t-elle ?
Quelle est sa vie ?
Même le silence Qui tourne et danse Semble me dire Ne t´en fais pas C´est sûr qu´elle va Nous revenir
Par la fenêtre tous les nuages De l´Atlantique partent en voyage Vers l´Amérique ... ton Amérique
Je pense à toi, je pense à nous Je pense aux chemins de l´hiver Je pense au foulard à ton cou Je pense aux rires des douces guerres Je pense à celles qu´il nous faut faire
Je pense qu´on est pas fait pour tout Tu vois combien je pense à nous Je pense aux avions qui s´éloignent Je pense aux chemins de Bretagne Je pense que tu es partie d´un coup Tu vois combien je pense à nous
Y a tant de sortes De bruits de portes Quand on revient N´hésite pas J´attends ton pas Chaque matin
Il y a toujours Au bout du jour Un clair obscur Comme un espoir
Avant le noir De la rupture
Et l´Atlantique a les yeux verts Ces derniers temps que peut-on faire De l´Amérique ... ton Amérique
Je pense à toi, je pense à nous Je pense aux enfants à l´école Je pense qu´on ne pense pas à tout Je pense aux avions qui s´envolent Je pense aux rêves des idoles Je pense qu´on ne se dit pas tout Tu vois combien je pense à nous Je pense aux avions qui reviennent Je pense qu´ils ont bien raison Je pense que ça vaut la peine Je pense au retour des saisons
Je pense à toi, je pense à nous Je pense au lierre sur la maison Je pense qu´on est devenu fou Je pense aux vacances en montagne Je pense qu´on vendra la Bretagne Je pense à nos enfants qui jouent Tu vois combien je pense à tout Je pense aux avions qui se posent A la fragilité des roses Je pense qu´on ne pense pas à tout Tu vois combien je pense à nous