Ferme la je ne veux pas savoir pourquoi encore tu as ri et chanté avec d´autres que moi. Moi j´étais seul avec mes défauts et les rats Qui dansaient sans arrêt entre mes pas
J´ai parlé aux aïeux Eux aussi m ont dit qu´ils se sentaient un peu trop isolés ces temps-ci Toi tu pars et t´envoles comme l´enfant qui rigole Aussi vif et léger qu´un regard égaré Vas-y, pars, oui va-t-en Va manger à la table de Hyacinthe la jolie Qui m a déjà couché dans son lit Au milieu des allées des vents froids Arrivant directement du futur passé Sur la terre délaissée, mes souvenirs ont poussé N´oublie pas les rayons du soleil Et l´odeur du fumier Je n´ai rien oublié, je n´ai rien amplifié Pour moi tout est trop clair, tout est trop bien gravé
Chers camarades, oh dites-moi Que suis-je devenu Moi votre enfant perdu, car Seul je frissonne, Mais pour personne Je ne peux oublier ces cadeaux du passé Mais j´ai vieilli trop tôt Et je vieillis trop tard Suis encore pris entre la jeunesse et l´adulte éprouvé Tous ces rêves, toutes ces joies que j´avais en étant près de vous Chez Hyacinthe ma jolie Tout, j´ai tout emballé Tout emmagasiné pour vous avoir près de moi Le jour où je m´en irais au-dessus des nuages Quand pour moi arrivera la dernière ligne, la dernière page
Chers camarades Oh, dites-moi Que suis-je devenu Moi votre enfant perdu, car Seul je frisonne Mais pour personne Je ne peux oublier Ces cadeaux du passé