Il y a dans les rues de la ville Des émois quotidiens au fond des cils Des espoirs qui glissent et se faufilent Amours au toucher de velours
Il y a dans les rues de la ville Des odeurs auvergnates et kabyles Des coeurs qui battent même sans pile Alors, expliquez moi, Pourquoi tout le monde se regarde comme ça ? Il y a trop de chose ici qui me la coupent Logiques emberlificotées à multiples entourloupes Pourtant tout le monde sait que la vie est si courte
Il y a dans les rues de la ville Des poupées qui flânent sans se faire de bile Des papis qui les matent, tout fébriles Atmosphère, persévère Il y a dans les rues de la ville Du pavé aux idées si fertiles Aux rêves qui s´échappent et filent
Alors, expliquez moi, Pourquoi tout le monde se regarde comme ça ? Il y a trop de chose ici qui me la coupent Logiques emberlificotées à multiples entourloupes Pourtant tout le monde sait que la vie est si courte
Il y a dans les rues de la ville Des maisons épanouies et fossiles Des idées vieilles mais pas séniles Les heures battent d´ardeur Il y a dans les rues de la ville Des mômes, roi des osselets et des billes Les marchés étalent fèves et myrtilles Il y a pourtant des choses ici qui me la coupent Logiques emberlificotées à multiples entourloupes
Pourtant tout le monde sait que la vie est si courte