Rien n´est acquis, tout se promène Par la bouche du temps qui fuit Les mots s´égrainent et la vie mène la vie
À quoi bon dire, sinon peut-être
Les mots n´ont jamais d´appui Le temps est maître, du jour peut naître la nuit
Jamais-toujours, au gré des jours Deviennent de plus en plus lourds, et courts... Le temps ravage cœurs et visages Espoirs, décors et images...
Des souvenirs, nulles promesses C´est ce qui reste de l´oubli Folles prouesses d´une jeunesse finie Et je me penche avec tendresse Sur la vieillesse et sur l´esprit Quant la sagesse devient la seule amie
Jamais-toujours, au gré des jours Deviennent de plus en plus lourds et courts
La mort s´engage, au bout de l´âge Pour venir tourner la page... Rien n´est acquis, tout s´imagine Et c´est vraiment mieux ainsi Quand s´illumine la vitrine de la vie