Le blues sorti du ghetto plein d´trous Ne tarde pas à s´couvrir de chaines, de bagues et de bijoux (diacres-sous-diacres)
Esclave un jour Esclave toujours T´arrives d´où c´que tu viens... (Tu viens-tu d´Sarel´fant d´chienne?)
L´argent adoucit le cœur de l´indien - (hot dog!!!)
"Tu t´souviens-tu d´la piaule d´la rue St-Paul Quand tu pognais les boules d´la grosse Carole Qui n´avait que 15 ans" (boules d´ours)
A s´était fait avorter dans l´Plurude Comme une fille saoûle qui rêve d´aller dans l´sud Mais qui n´a jamais d´argent La peau!
La peau! La poésie fout l´camp
Des belles façades, d´la belle musique La mascarade, la mode, la clique Familles de gens tout seul (virgule) C´est Cendrillon pis sa citrouille Avec Samson qui s´frotte les couilles Pour s´donner d´la gueule: "Admirez mon tapis!"
Esclave un jour Esclave toujours T´arrives d´où c´que tu viens (...notre mère l´Église...) "Pis quand t´es pas ben, qu´t´es pas ben dans ton corps Et ben t´es pas ben nulle part"
Un peuple de locataires (Qualité) Peut pas être propriétaire (Goldorak) On n´est pas des immigrés quand même! Je suis un pauvre garçon d´étable Qui est assis tout seul à sa table A´ taverne des Sportifs "Sors dewors m´a t´planter!" "M´a t´pêter´ a gueule en sang!"
"Pis quand t´es pas ben, qu´t´es pas ben dans ton corps Et ben t´es pas ben nulle part, bon!" Pis ceux qui sont pas contents, là Et ben, tant pis pour eux autres Qui s´en vont! Mmmmm...