Prends ton étoile, voyageur clandestin Et lève les voiles dans la brûme du matin... Laisse faire les routes trop belles Coupe à travers les ruelles Cette voix qui t´appelle
Viendra défricher ton chemin Et tes mains trouveront le moyen De tenir la vie et d´y mourir enfin...
Prends ton étoile, tes chansons, tes chagrins Que se dévoile ton fruit dans tous ses grains... Que la création vienne Ta vie sera la sienne Ton âme magicienne S´éclatera entre ses reins Et tes mains trouveront le moyen De tenir la vie et d´y mourir enfin...
Prends ton étoile et l´espace dans tes mains Tisse ta toile, brosse tes lendemains... Laisse aller l´esclavage Reprends ta vie sauvage Et que le grand ménage
Puisse alors te mener à rien! Quand tes mains trouveront le moyen De tenir la vie et d´y mourir enfin...
Cris d´amour... Qui résonnent dans la nuit des temps Bruits qui courent... et qui meurent quand le soir descend Le matin s´est levé sans attendre Que la nuit renaisse de ses cendres
Cris d´amour... Se fanant comme l´esprit des fleurs Sans retour... perdant, chaque jour, de leurs couleurs Je sais bien que la vie fait en sorte Que l´espoir viennent glisser sous la porte
Nuit sans fin où s´abîment les rêves Comme les vagues s´égosillent sur la grève
Cris d´amour... Étouffés par trop d´habitudes Suivent leur cours Se moulant dans la solitude Le destin prend la vie, l´envoie paître Comme le chien tient en laisse son maître