C´est une histoire difficile à croire Mais non pas moins vécue Ça s´est passé un certain soir En que´qu´part su´ ma rue Une jeune filles seule et aux bonnes manières
R´venait de travailler A l´a senti une pogne de fer qui voulait l´entraîner
Malgré elle, a s´est r´trouvé dans l´fond d´la ruelle Poil à poil, tout son linge déchiré su´elle Une voix y a dit qu´était mieux d´pas crier Si a voulait pas manger une volée
A l´a senti une douleur étrange Au souffl´entrecoupé Comme un vulgaire sac à vidange A l´a r´çu un coup d´pied Ça s´était passé tell´ment vite A s´est r´trouvée a´ec une sale bite Qui soullait sa vertu
Tant bien qu´mal, elle a repoussé l´animal Anormal, qui déjà s´enfuyait à ch´val En pleurant, elle se remit sur ses 2 pieds Bouche en sang et quelque peux poquée
C´est une histoire difficile à voir Même pour les policiers C´est parce que ça s´passe dans les coins noirs Les rues mal éclairées C´est le système qui est responsable Me répliqu´ront les gens Y s´rait peut-être recommandable D´donner l´fouet comme avant
Au violeur! C´est un mot qui donne mal au cœur Et d’ailleurs: vive la prostitution en cœur D´autres diront avec un accent féministe Élisons une première ministre!
Qu´on vienne pas m´dire que les filles volages Font tout pour se faire violer À moins d´passer leu´ vie en cage Pis d´pu se contrôler Pour ce qui est des gars: qu´est-ce qu´on peut faire? Dans le même ordre d´idée Quand un maniaque viole ton p´tit frère A´ec une bouteille cassée
"Sus au vice! Coupons-leur donc tous le pénis! À l´hélice!" Déclara la première ministre C´est la guerre contre le viol commercialisé Y a matière à écrire des insanités