Dans une auberge de jeunesse Y-avait un jeune vieux mal appris Qui s´était fourvoyer d´adresse Et loin de l´ospice où y s´était enfuit Il se sauvait de la grand messe
Celle qui fait qu´les gens meurent d´ennuis À s´remplir la panse de promesses À toute gober comme des hosti
J´te blâme pas mon vieux lampr´on De pas vouloir mourir de même J´tе blâme pas mon vieux lampr´on De pas vouloir mourir еn
Le vieux lampr´on lorgnais la fesse Des belles jeunesses autour de lui Et la cuisse ferme des déesses Lui gardait la forme arrondit Il aimait couvrir de caresses Ce que lui arrachait la vie Ses derniers sursauts de tendresse Il les prendrait plutôt ainsi
J´te blâme pas mon vieux lampr´on De pas vouloir mourir de même J´te blâme pas mon vieux lampr´on De pas vouloir mourir en
Il se remplissait d´allégresse Se remplissait de vin aussi Et même son bâton de vieillesse S´en retrouvait pas mal merci! Il l´astiquait avec adresse Pour le garder propre et durcit Car le bois mou désintéresse Il ne sucite aucun appuis
J´te blâme pas mon vieux lampr´on De pas vouloir mourir de même J´te blâme pas mon vieux lampr´on De pas vouloir mourir en
Des paysages aux longues tresses Venaient enrober son esprit Avec des visions comme hotesse Pour recevoir son âme à lui Il ne voyait nulle bassesse Sans fausse pudeur et sans soucis À faire galvauder sa sagesse Au profit de quelques folies
J´te blâme pas mon vieux lampr´on De pas vouloir mourir de même J´te blâme pas mon vieux lampr´on De pas vouloir mourir en
Il n´aimait pas qu´on le délaisse Qu´on le prenne pour un bois fini Et y allait de ses prouesses
Pour divertir la compagnie Les blagues les plus sauvagesses Fusaient de sa bouche fleurie On lui rendit si bien la monnaie de sa piece Qu´il en mourut d´avoir trop rit Vieux lampr´on, vieux lampr´on, vieux lampr´on