Comme si t´avais pris perpét Laisse-les jamais voir quand t´as peur Jamais voir quand tu pleures La lumière nous expose Mais les ténèbres nous dissimulent
C´est en l´air qu´on explose (explose) C´est que le bonheur qu´on simule (simule)
Rester dans le noir, le sentiment de crever Le désespoir, l´avenir caché Par un écran de fumée Un bédo pour oublier que la vie est passée Je passe mon temps à zapper pour éviter d´penser Personne n´a l´cœur de pierre, faut arrêter de se la jouer Et le bien ??? Je parle souvent tout seul comme si j´étais demeuré Je dis des blagues, je ris, je me raconte même mes journées Je dois tracer ma route mais où ça va me mener Même si l´existence condamne
Il faut vivre, vivre quoi qu´il se passe Vivre quel qu´en soit le prix Peu importe les impasses, peu importe les crasses Il faut vivre, vivre quoi qu´on te fasse Vivre cette chienne de vie Peu importe qu´on te gâche, peu importe les crasses
Oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh
Plus je m´accroche à mes rêves plus les choses clochent Je marche au crève dans un monde fantoche sans penser au lendemain J´suis sur la route des quarante ans c´est le début de la fin Pourquoi je reste ici quand y´a plus rien qui me retient
Une vie de bohème sans poésie j´crois que ça rime à rien Et le bonheur qui tombe en panne J´suis tellement désœuvré que j´sais plus quoi inventer Les jours de gloire sont loin, j´ai plus de quoi me vanter Mon passé omniprésent, mon futur est hanté Même si l´existence condamne
Il faut vivre, vivre quoi qu´il se passe Vivre quel qu´en soit le prix Peu importe les impasses, peu importe les crasses Il faut vivre, vivre quoi qu´on te fasse Vivre cette chienne de vie Peu importe qu´on te gâche, peu importe les crasses