[Alonzo] Starfallah, ils parlent tous de moi Ils me connaissent pas, c´est que du cinéma C´est que des mythomanes, ce ne sont pas mes amis Je serai seul sur ma pierre tombale
Tu ne me fais pas de mal, mais c´est normal Je crois en Dieu, ce monde est maudit J´ai grandi sans père, j´aime trop ma mère J´ai connu la merde, mais c´est supportable C´est pas la guerre, c´est pas le Mali C´est pas la Palestine
[Alonzo] J´relativise tous les jours, j´relativise sur l´amour Mon cœur est devenu lourd, mon cœur est devenu sourd J´ai du mal à croire à l´homme, il a croqué dans la pomme J´ai du mal à voir loin quand je tire sur mon joint Ah les femmes c´est comme une rage de dents dans une prison
Tu te tapes la tête contre les murs, elles savent toucher le nerf, à vif à la maison Je sais où j´en suis, ma gueule, t´en fais pas, le quartier m´a pas niquer, ma gueule Faut la money money money vite, ma gueule, vas-y chante Michael
[Soprano & Alonzo] Je passe mes nuits à ressasser ma vie Les années défilent, je n´sais plus où j´en suis Dis-moi où aller ? Où aller ? Où aller ? Où aller ? Où ? Où aller ? Où aller ? Où aller ? Où ? Dis-moi où j´en suis, oui dis-moi où j´en suis Je frôle la folie, oui j´ai peur de l´oublie Dis-moi où aller ? Où aller ? Où aller ? Où aller ? Où ?
Où aller ? Où aller ? Où aller ? Où ?
[Soprano] Qui t´as dit que ma vie était un conte de fée ? Je passe toutes mes soirées à me demander — si j´ai bien accompli tous mes devoirs Avant que la mort ne vienne me prendre dans ses bras, jamais Qui t´as dit que mes rêves étaient réalisés ? C´est pas tous ces disques d´or qui disent que je suis sur l´bon chemin Tout ça c´est que du matériel et de l´orgueil que je traîne À ma mort, tout ça, je n´emporterai jamais Les années passent et rien ne me dis que j´ai encore le temps J´ai l´impression d´être éternel quand je vois mes caprices d´enfant
J´fais souvent les mauvais choix, dis-moi si c´est pareil pour toi Dis-moi, que je ne me sente pas seul quand Gabriel viendra Dis-moi, qui tu es pour me juger ? Change ton GPS avant d´essayer de venir me guider Comme toi, j´passe mes nuits à gamberger, non je ne suis pas parfait J´ai le dos à Quasimodo à force de porter mes péchés
[Soprano & Alonzo] Je passe mes nuits à ressasser ma vie Les années défilent, je n´sais plus où j´en suis Dis-moi où aller ? Où aller ? Où aller ? Où aller ? Où ? Où aller ? Où aller ? Où aller ? Où ?
Dis-moi où j´en suis, oui dis-moi où j´en suis Je frôle la folie, oui j´ai peur de l´oublie Dis-moi où aller ? Où aller ? Où aller ? Où aller ? Où ? Où aller ? Où aller ? Où aller ? Où ?
[Vincenzo] Le reflet de ma vie s´compose souvent dans mes écrits Parfois je me perds, je me mélange, j´fais des tas d´trucs quand j´cotoie l´ennui Oui c´est ma vie, tu trouves qu´elle te ressemble ? Je la peins en noir, bleu, blanc, rouge, abstraite, un peu triste comme Michel-Ange C´est étrange, sur la vie de ma mère Trop d´péchés, j´perds mon temps et mes repères
Trop déter´, embrouilles, révolver Roulette russe, tous à terre Oh no, pourquoi la guerre ? Trop de douilles et balles perdues On ramasse à terre le fruit de la street souvent défendu J´pense à tout plaquer quand je vois que ma vie n´avance plus Dis-moi où aller, dis-moi où l´amour a survécu Penser aux bons délires du passé Aux erreurs qu´on échouées car nos rêves nos pas pieds Ô mon Dieu, guide moi, ô mon Dieu J´ai foie, protège-moi, j´ai peur du noir
[Soprano & Alonzo] Je passe mes nuits à ressasser ma vie Les années défilent, je n´sais plus où j´en suis
Dis-moi où aller ? Où aller ? Où aller ? Où aller ? Où ? Où aller ? Où aller ? Où aller ? Où ? Dis-moi où j´en suis, oui dis-moi où j´en suis Je frôle la folie, oui j´ai peur de l´oublie Dis-moi où aller ? Où aller ? Où aller ? Où aller ? Où ? Où aller ? Où aller ? Où aller ? Où ?