CāeĢtait comme une folle nuit, OuĢ tonnaient les orages comme il pleut sur nos vies Comme on chope la rage, quand nous prend des envies
La vie, fait de nous ce quāelle veut Au greĢ de ces orages, nous fait gonfler les yeux FoudroyeĢs pas la rage et nous meĢne aux aveux
Chagrin sur nos visages se lisait dans nos yeux Comme un mauvais preĢsage quāon nāose sāavouer tous deux On meĢne une vie dāpassage, difficile aĢ tenir Le temps fait des ravages, mais il vaut mieux en rire
Demain tout a recommenceĢ, Les orages passeĢs ont dissipeĢ nos pleurs CultiveĢ dāautres ardeurs sous des cieux azureĢs Ce fut, comme un nouvel eĢteĢ
Nuages dāindolence, qui nous berçaient tous deux On voguait en silence sur une mer de feu
La terre, les flots, le fer, toute chose qui nous perd Nuages de papier aux couleurs deĢlaveĢes En un vague souvenir qui ressemble aĢ nos vies Comme ces photos jaunies, contempleĢes aĢ regret
Chagrin sur nos visages se lisait dans nos yeux Comme un mauvais preĢsage quāon nāose sāavouer tous deux On meĢne une vie dāpassage, difficile aĢ tenir Le temps fait des ravages, mais il vaut mieux en rire
Depuis, comme nos folles envies AĢ chaque jour qui passe, sāinvente une autre histoire AĢ lāencre des saisons, comme sur un vieux grimoire La trace des averses effaceĢes Et ces vents de folie graveĢs dans nos meĢmoires Qui font que notre espoir dans le ciel toujours luit...
La terre, les flots, le fer, toute chose qui nous perd Nuages de papier aux couleurs deĢlaveĢes En un vague souvenir qui ressemble aĢ nos vies Comme ces photos jaunies, contempleĢes aĢ regret