Dans votre pelisse en truc muche vous aviez l´air d´un ours en peluche j´vous ai baptisé comme une cruche "Nounours" Vous vous disiez aristocrate
moi, dans le ballet je faisais la chatte aussitôt vous me reluquâtes "nounours" A la sortie vous m’attendîtes le lendemain à Maison Laffite gentiment vous me conduisites aux courses J´étais pas le genre cocotte minute pourtant le soir ce fût la chute car dès ce jour là vous me plûtes "nounours". Comme j´ai jamais été en classe vous n’osâtes pas me dire en face qu´il eut fallut que j´m´éduquasse "nounours" J´appris des noms j´appris des dates fallait il que vous m´épatâtes ? très satisfait vous m´installâtes
"nounours". Cependant jamais par la suite plus jamais vous ne me sortîtes vous passiez me voir très très vite en douce Je ne pouvais pas faire de grabuge vous m´aviez dit "t´ai mon refuge" peut être à cet instant vous crus-je ? "nounours" Un matin d´une voix éteinte vous m´avez dit j´pars pour Corinthe mais jamais plus vous ne revîntes "nounours" j´vous attendis lisant Socrate pendant ce temps là vous vous mariâtes j´ai peine à croire que vous m´aimâtes "nounours" Vous souvenez vous eu que vous eûtes
une petit amie sur la butte dont le coeur a cru faire la culbute Of course Fallait il que je vous écrivisse ? que j´rève de revoir en coulisse emmitouflée dans sa pelisse "nounours" "nounours"