Laissez la porte ouverte Ne touchez pas la clé Le vent s´engouffre, il fait froid certes Mais d´autres pourraient entrer Car moi j´ai dans la tête
Toute une terre à peupler Des rêves entiers, des milliers d´êtres Qui errent dans mes idées Ces rencontres qu´on n´raconte pas Toutes ces ombres qu´on dénombre en soi La courbe de mon front Abrite d´autres vies Genre grand héros, victoire au front Quelques défaites aussi Je sais que je fabule Je vis comme ça caché En transparence de ma bulle Je sais c´que j´ai gâché Si j´hésite, si j´évite la Terre des hommes, c´est qu´en somme j´n´ai pas J´n´ai pas les armes contre vos coeurs Et s´ils battent ils me battront un peu J´n´ai pas d´alarme qui sonne l´heure
D´une rencontre qui compte et quiconque Peut mettre le feu
Peut allumer la mèche Et tout réduire en cendres Peut d´un regard tirer la flèche Et viser en plein centre J´n´ai qu´un coeur à donner Pas de cotte de mailles Et pas le temps de le chercher Dans une botte de paille Mais parfois j´ai cette fois en vous Qui m´appelle me rappelle à vous Une silhouette se dessine Et puis tout me revient De ces rencontres qui décidents De ce que l´on devient Première gorgée de rires
Premier silence à deux Et découverte d´un empire Qui s´étend sous mes yeux Mais j´hésite et j´évite la Terre des hommes, car en somme j´n´ai pas
J´n´ai pas les armes contre vos coeurs Et s´ils battent ils me battront un peu J´n´ai pas d´alarme qui sonne l´heure D´une rencontre qui compte et quiconque Peut être de ceux Qui me rendent heureux.