Une vieille deux-chevaux qui tousse Déversait des prospectus Ce soir, vingt heures, venez tous Entrez au Lacrymal Circus J´étais seul et je cherchais
Un abri contre la bruine J´ai pris ma place au guichet D´une roulotte qui tombe en ruine Au Lacrymal Circus On y voit c´qu´on veut y voir Ce soir des cumulus Jettent sur ma vie une ombre ivoire Et je vois Dans les tentures rouges et or Quelques vieilles connaissances Des souv´nirs qui collent au corps Comme une vapeur d´essence Et j´ai froid
Un vieux lion à bout de forces A cligné trois fois des yeux Il me disait, je crois, en morse J´peux pas sauter j´ai peur du vide
Puis un clown neurasthénique A pleuré sur mon épaule
J´ai beau faire mes gags scéniques Quand je tombe je suis pas drôle
Au Lacrymal Circus On y voit c´qu´on veut y voir Ce soir des cumulus Jettent sur ma vie une ombre ivoire Et je vois Dans les tentures rouges et or Quelques vieilles connaissances Des souv´nirs qui collent au corps Comme une vapeur d´essence Et j´ai froid
Au Lacrymal Circus
On y voit c´qu´on veut y voir Ce soir des cumulus Jettent sur ma vie une ombre ivoire Et je vois Dans les tentures rouges et or Quelques vieilles connaissances Des souv´nirs qui collent au corps Comme une vapeur d´essence
Un étrange ballet équestre Hennissements et ruades Y´a qu´un tambour à l´orchestre Tous les cuivres sont malades Ceux qui soufflent n´ont plus d´air Il ne reste que ceux qui tapent Il ne reste que ceux qui tapent Il ne reste que ceux qui tapent