Les croquants vont en ville, à cheval sur leurs sous Acheter des pucelles aux saintes bonnes gens Les croquants leur mettent à prix d´argent La main dessus, la main dessous
Mais la chair de Lisa, la chair fraîche de Lison (Que les culs cousus d´or se fassent une raison) C´est pour la bouche du premier venu Qui a les yeux tendres et les mains nues
Les croquant, ça les attriste, ça Les étonne, les étonne Qu´une fille, une fille belle comme ça S´abandonne, s´abandonne Au premier ostrogoth venu Les croquants ça tombe des nues.
Les filles de bonnes moeurs, les filles de bonne vie Qui ont vendu leur fleurette à la foire à l´encan Vont se vautrer dans la couche des croquants Quand les croquants en ont envie
Mais la chair de Lisa, la chair fraîche de Lison (Que les culs cousus d´or se fassent une raison) N´a jamais accordé ses faveurs A contre sou, à contrecoeur
Les croquant, ça les attriste, ça Les étonne, les étonne Qu´une fille, une fille belle comme ça S´abandonne, s´abandonne Au premier ostrogoth venu Les croquants ça tombe des nues.
Les filles de bonne vie ont le coeur consistant Et la fleur qu´on y trouve est garantie longtemps, Comme les fleurs en papier des chapeaux, Les fleurs en pierre des tombeaux Mais le coeur de Lisa, le grand coeur de Lison
Aime faire peau neuve avec chaque saison : Jamais deux fois la même couleur, Jamais deux fois la même fleur
Les croquant, ça les attriste, ça Les étonne, les étonne Qu´une fille, une fille belle comme ça S´abandonne, s´abandonne Au premier ostrogoth venu Les croquants ça tombe des nues.
Cette chanson est une reprise. Sa version originale a été créée par Georges Brassens