C´était un p´tit pompier Qu´on appelait Pin-pon Qui passait ses journées A briquer son putain con Qui passait ses journées
A briquer son camion
Briquer et astiquer Avec un vieux chiffon Le cuivre des poignées Et le capot Putain con Le cuivre des poignées Le capot vermillon
Pour éteindre les feux Des maquis, des buissons Il hésitait un peu Craignant pour Putain con Il hésitait un peu Craignant pour son camion
A l´heure où les sapeurs Montaient braves au front Il désertait les flammes Les braises et les Putain con Il désertait les flammes Les braises et les tisons
Pour aller faire reluire Le bout doré de son Si long tuyau en cuir Lové en rond Putain con Si long tuyau en cuir A l´arrière du camion
Ce pompier astiqueur Qu´on appelait Pin-pon
Habitait juste au coeur D´un p´tit village Putain con Habitait juste au coeur Des monts du Luberon
Rencontra une dame Qu´avait le feu au fion Lui déclara sa flamme Lui offrit son Putain con Lui déclara sa flamme Et lui offrit son nom
Cette jolie sirène Qui attirait les garçons Avec ses hanches pleines Et son sourire
Putain con Avec ses hanches pleines Ses tous petits seins bien ronds
Répondit au pompier Oh, mon joli Pin-pon Astique tes poignées Brique ton bout Putain con Astique tes poignées Ton bout doré si long
Cela fini sans haine Sans la moindre passion Et la jolie sirène S´en fut faisant Putain con Et la jolie sirène
S´en fut faisant " pin-pon "
Morale incendiaire : Si tu croises un canon Si elle a l´feu au derrière Pour l´attirer Dans les buissons Putain con Vaut mieux avoir des couilles Putain con Vaut mieux avoir des couilles Qu´un joli camion