Y a toujours un gratteux une sorte de harpiste Style nouvelle barderie celtique Pied nus dans les sandales y´a toujours un artiste
Y a toujours un poète le cheveu long et plat Notons la tunique violette Qui pousse à l´univers son cri de désarroi Quelque part y a toujours une vedette
Y a la faim y a la guerre Y a pas d´amour sur terre Ô moi ô pauvre de moi Comme il est dur quelquefois d´être soi
Il a beaucoup d´chagrin il est très malheureux C´est le secret de sa musique Il récite des phrases fait des geste gracieux C´est très beau très très fin très lyrique
Il remue des rubans autour des feux de bois Il a le sens du tambourin Depuis la nuit des temps il donne de la voix
Des chanteurs y en a toujours eu un
Je suis une pomme de terre Un vieux bout de caca Ô moi pauvre de moi De l´existence qu´il est lourd le cabas
Il chante avec ses tripes il a le feu sacré Il apprécie le faux Il est prêt s´il le faut à tout nous déballer Emporter par un talent énorme
On pense qu´il a fini on est déjà en liesse Mais sa repart pour un refrain Jusqu´a la fin des temps pour brailler la détresse Des gratteux y´en aura toujours un
Il chante avec ses tripes il a le feu sacré Il peut pleurer s´il est en forme Il est prêt s´il le faut à tout nous déballer Emporter par un talent énorme
Je suis le coquelicot Tout seul dans la prairie Ô moi pourquoi pourquoi moi De bonheur nenni oncques de la joie