Violence héréditaire Celle qu´on ne voit jamais Quatre murs de parures La misère qui se tait
L’enfant s´est caché Aux creux de l´oreiller Il entend les cris On parle de lui
Quand les portes ont claqué Quand la mère a pleuré Dans le noir de sa chambre L’enfant s´est replié
Sur le mur de la nuit Marqué de blessures Une fenêtre s´ouvre Et laisse échapper Un rêve d´amour C´est le tien c´est le mien Un rêve d´amour Sur la terre de Caïn
Violence héréditaire Acquittée au palais Des parjures discrets Et les justices bancaires
Le voilà désarmé C´est pas moi qu’a tiré C’est l´arme à la main Qui en avait besoin
Bousculade au métro Pour une couleur de peau Engueulade au patio Les voisins tournent le dos
Sur le mur de la nuit Marqué de blessures
Une fenêtre s’ouvre Et laisse échapper Un rêve d´amour C´est le tien c´est le mien Un rêve d’amour Sur la terre de Caïn
Violence héréditaire Que l´on voit désormais Entre un sourire de bières Les comics et les jouets
Caméras câblées Sur la guerre et la haine Liberté qu´on enchaîne À l´heure fixe des nouvelles
Quand l´écran va crever
Sur le tas de vaisselle Un coup d´œil blindé Sur un monde trop cruel
Bordé de bouffons La berceuse qui l´endort C´est encore la T.V Au milieu du salon
Sur le mur de la nuit Marqué de blessures Une fenêtre s´ouvre Et laisse échapper Un rêve d´amour C´est le tien c´est le mien Un rêve d´amour Sur la terre de Caïn