Une feuille, un stylo, Juston, Blasta, laisse-moi parler Prend ton mal, fais le patienter Trinque avec les traitres dis tchin mais pas santé
Le Créateur m´a vu pleurer, muet Comme mes soeurs Musulmanes j´parle sans m´dévoiler Le sourire du daron, la force de la Madre On reconnait l´arbre à ses fruits La famille encadrée On attend les malaises pour qu´au sol sois le front C´est quand on a plus pied, que l´on touche vraiment le fond Tellement de rêve en tête que mon esprit se perd Insomniaque les yeux ouverts j´attend que mes plaies se referment J´lutte contre moi-meme et les epreuves de la vie Comme un huissier devant ta porte ; je fais le vide Le bonheur comme l´essence, tu paies pour faire le pleins
Réfugié dans la croyance, la prière comme tremplin Les yeux vers le ciel j´vois ma Soeur briller Le sourire aux lèvres, on se l´ai juré Au lieu d´essuyer des larmes Les faites pas couler Des mots blessant comme une arme T´as qu´à dire désolé A chaque fois qu´on remonte la pente on va la haine débouler T´avais bâti un empire tu l´a vu s´écrouler Mariage par Facebook, Rupture par texto Bague virtuelle, on oublie les restos A la cam il y a ton boule, mets toi à la page Impression écran, clique sur j´aime, partage Tu veux la vie en rose, prend ton PQ torche toi Du luxe, un gamos, rêve pas, rendors toi On sait qu´ça attire l´oeil quand ça brille
Mais on sait qu´tu seras seul quand tout partira en vrille Génération taré, Padoré(??) pense qu´à l´argent Ton bolide les collent au siège, elles trouvent ça attachant Micthos et gratteuses, toutes en manque d´affection Aujourd´hui on cherche plus l´erreur mais l´exception Quelques trahisons, 4 ou 5 mensonges On s´ment à nous meme pour ensuite passer l´éponge Cache les miettes, les pigeons n´sont pas loin Survoles les ragots, reste calme quand t´es pas bien Moi, quand j´vais mal, j´me place devant l´miroir Mon reflet me dit quoi faire de mon désespoir
J´fais plus confiance ni aux femmes, ni aux hommes Depuis qu´l´amitié côtoie le buzz et les sommes N´attend pas qu´ton heure sonne, n´attend pas qu´la roue tourne On a besoin d´personne, si t´es debout c´est l´Mektoub Avec une clef d´sol, jferme mon coeur à double tours La musique m´envole, elle a su venir à mon secours Chut! Langage de sourd quand on m´parle d´amour Pour le vrai y´a peu d´chance, comme au loto à qui l´tour? Pour apprendre la souffrance y´a pas besoin de cours J´pioche dans mon passé qui me guide nuit et jour
Des fois je serre, des fois j´observe Des fois je saigne, des fois j´encaisse Des fois j´pète les plombs, j´pèse le pour et l´contre Fais les comptes Etre un homme c´est assumer, quand on a fait le con On dort, on se lève, tous des élèves Demande à un sourd, le bonheur se li, sur le bout des lèvres Marche ou crève, taf ou traine Tu le sais y´a qu´un pas, entre l´réel et le rêve Les amis s´comptent sur le bout des doigts La preuve qu´il faut compter sur soi-meme et surtout pas sur moi J´accélère moi je roule, j´arrive pas à m´poser
C´est ceux pour qui tu t´mouilles qui viendront t´arroser Donnes sans recevoir, laisse-les te décevoir J´serai sur répondeur quand tu m´dira "Faut s´revoir" Faire un pas d´travers, c´est pas commettre une erreur Mais bon faire deux fois la meme, supprime mon number J´ai besoin d´m´isoler, d´me refaire au soleil Ici jtrouve plus l´sommeil, j´vois tout mes rêves s´envoler Ouais la mif désolé, j´devais profiter d´vous mais j´pensais qu´à zoner Le love m´a rendu fou, j´ai tout laisser tomber Dans ma tête tout est flou, j´sais plus sur qui compter Dans ma life, le tonnerre gronde
Tazé par l´amour, j´appréhende où la foudre tombe Les connaissances font des vas et viens Tandis qu´les vrais amis, ne seront jamais loin Ne seront jamais bien, quand toi t´auras mal On donne on s´doit rien, pour nous c´est normal Laisse ton empreinte dans les coeurs pas dans les têtes A toi de rester simple, les valeurs sont dans les cheques On reste debout, on reste solide Et trop souvent à bout, en fait j´m´endurcie J´me demande si j´ai tord, je perd la raison Pour être quelqu´un d´fort, pas besoin d´musculation Et si l´bonheur coute un bras, je ferais jamais la manche J´vais bien, j´touche du bois, j´lacherai jamais ma branche
J´me remonte les bretelles plus d´un tour dans mon sac Sur un coup d´poker, je serai pleins aux As Y´a la garde à vue pour consommer à l´oeil On s´en fou d´tes tunes, investis dans un cerceuil Un jour on fera l´deuil, un jour on ira mieux Depuis tout ptit jsuis seul, un jour on sera deux En vrai j´dois faire le point, la vie m´a mis des claques Au fond l´mal nous fais du bien, car le bien on le fait mal M´en veux pas j´suis maladroit, trop d´cicatrices Meuf dis-moi "Je t´aime", j´répond "Sisi l´actrice" La parole s´envole, les écrits reste Jpaye pas d´mine mais regarde mes textes Triste i-ve car tout l´monde se guette
Même pieds nus, on m´lache pas les baskets La conscience tranquille, je sais qui je suis Dis avec qui tu traine, j´te dirais qui te fuis Me mène pas en bateau j´suis un iceberg C´que tu vois de moi, les dix pour-cents de c´que j´renferme khey C´est la merde frère, faut qu´j´parte loin d´ici j´ai besoin d´air frais Les deux pieds sur la terre ferme, j´ai toujours pas changé j´suis resté l´même J´évite de trop m´ouvrir et j´me renferme On vise le paradis, on frôle l´enfer J´ai du mal à vous dire que je vous aimes Car ceux sur qui je mise me l´on mise à l´envers J´fais pas les choses à moitié, je suis quelqu´un d´entier Meme si j´ai l´coeur hanté j´ai encore beaucoup à donner Accepte moi comme je suis, n´essaie pas d´me changer On m´invente tellement d´vies, qu´je m´prend pour un étranger Et si jamais je die, woho Surtout ne pleurs ap, woho Je veillerai sur oit, woho Garde le meilleur de oim, woho Je prend c´que Dieu m´offre, j´le rend en double Quand j´donne, je donne tout, chez moi c´est quitte ou double Parles sur moi, tes partitions j´les entends J´ai l´oreille musicale, elle siffle tout l´temps Où t´étais tout c´temps ? J´t´aime en t´detestant C´que j´apprécie est loin, comprend que j´sois distant Y´a pas de dispense, mon esprit se disperse J´ai mal ça fait dix ans, jamais d´feu de détresse J´ai retrouvé mon père, donc retrouvé mes repères Tout c´temps qu´on perd frère, ça m´a fais d´la peine Il m´a pris dans ses bras, mes larmes m´ont appris à m´taire Mes sentiments m´jouent des tour, comme d´hab moi j´me renferme Merde, on a qu´une vie, qu´un sang, qu´une voix, qu´un coeur, qu´une chance J´ai souvent le coeur ailleurs, mais l´corps en France Grand ami du silence tu n´sauras pas c´que je pense J´vous porte comme un trophée, mi familia Et si j´me regarde le nombril c´est que j´pense à la Mama Dis moi, qui t´as éduqué, qui t´as écouté Et qui, qui t´as soutenus, qui t´as pardonné Tu le sais quand tu saigne, tu sèmes, elle récolte Comprend qu´si tu l´a blesse direct j´me révolte J´fais pas semblant quand j´aime, j´t´en donne m´a parole Comprend qu´si tu m´délaisse direct je m´envole Reste seul, n´ai pas l´seum, j´m´opère seul Une victoire t´as pleins d´frère, une défaite t´as personne L´amour quoi, demande à un muet de te l´épeler T´as besoin d´aide, demande à un manchot de t´épauler Toujours célibataire, ce même coeur de pierre Veut coeur de diamant acceptant les blessures de guerres C´est pas l´amour qui fait mal, c´est les regrets Bon vent, bonne vie, on s´retrouvera si on doit s´retrouver...