J´vois des silences qu´il faut que j´chante un vieux blues noir dans mes nuits blanches j´vois des amours qui perdent leurs sens beaucoup d´soupirs, beaucoup d´absences j´vois des fantômes qui nous défoncent
sont là dans l´fond depuis l´enfance Ça fait trop mal, c´est comme mourir faut s´dire les choses qu´il faut pas dire
J´vois des images d´quand j´étais p´tit d´mon ancienne blonde au coin de fleury Puis des "toujours" j´en ai trop dit dans la p´tite chambre au pied du lit j´aimais parler, j´savais comment j´étais cyrano et don juan j´vois des portraits sépia de mon père un premier d´classe qui a bu trop d´bière c´était canadair puis l´aviation mais lui,y était mon porte avion j´vois des images de Polydor Mon grand père, le chercheur d´or Rigaud, floride, californie y a fini dans un trois et demie
dans mon album de photos jaunies j´vois sourire mes amis sous l´vernis puis des "jamais" j´en ai trop dit en r´faisant l´monde au bout d´la nuit J´aime p´us parler, j´sais p´us comment j´aime cyrano et don juan
j´vois des silences qu´il faut qu´chante un vieux blues noir dans mes nuits blanches j´vois des amours qui perdent leur sens beaucoup d´soupirs, beaucoup d´absences j´vois des images de notre vie y a des urgences, y a des envies des "jamais", j´en ai trop dit toujours, j´en ai trop dit j´en ai trop dit