Isolés tellement désolés Oh, si rien qu´une fois maman et papa Pouvaient s´aimer comme autrefois !
Il est si seul, il s´ennuie d´elle
Chaque matin, en sirotant son thé Il a des tourments d´éternité
Je me souviens d´eux sur leur bicyclette à deux Les yeux dans les yeux, en pique-nique d´amoureux Je me rappelle aussi qu´ils chantaient cet air de Tino Rossi Le matin de Noël où j´ai reçu mon premier train
Isolés tellement désolés Oh, si seulement papa et maman Pouvaient revivre leurs bons moments !
On a grandi, il est tard pour lui Sa vie n´a plus aucun sens Et ses soirées deviennent un long jeu de patience
Je les revois si bien, illuminant le sapin Et nos promenades en patins avec Pit, mon premier chien Je me rappelle des parties d´huîtres où ils dansaient enlacés Sur les soixante-dix-huit de Bing Crosby et de la dernière couronne Avant qu´elle nous abandonne
Elle est partie trop vite, comme on dit Peut-être bien que les anges du paradis S´ennuyaient d´elle encore plus que lui
Revoilà le temps du nouvel an Oh, si seulement papa et maman Pouvaient revivre ces bons moments !