Surtout pas d´adieux sur le quai Tes yeux, je peux pas les voir pleurer Ma douce Catherine, ma copilote De toutes les Hermine de ma flotte
De l´empire secret de ma vie Dont tu serais la vis-à-vis Je crierai ton nom du bout de la mappemonde Sur tous les toits du nouveau monde
Surtout des adieux sur le quai Pour une aussi folle équipée Je pense à toi déjà toujours Non sans émoi, je compte les jours
Je t´ai rajouté une petite laine On dit la neige là-bas souveraine Rien ne pourra nous éloigner Les voiles de mes bras vont te bercer
Les gens de la mer partent toujours Faire le tour de la terre tout autour Mon amour, m´aimeras-tu toujours
Au retour du voyage au long cours Voyage au long cours Voyage au long cours
J´irai par delà l´océan Et avec bon temps naviguant Je t´offrirai des oiseaux de mer Pour qu´ils neigent dans tes grands yeux pers
Des lunes rousses du Canada Pour qu´elles poussent sur la véranda Que mon amour coule et palpite Comme le grand fleuve qui m´habite
Si le temps est trop tourmenté Puisses-tu seulement me demeurer Je t´aime encore de tout mon corps Comme aux premiers feux de l´aurore
Je te vivrai dans mes images Et poursuivrai tes paysages Je ferme les yeux et je t´entends Je cesse de vivre et je t´attends
Les gens de la terre partent toujours Faire le tour des mers tout autour Mon amour, m´aimeras-tu toujours Au retour du voyage au long cours Voyage au long cours Voyage au long cours Voyage au long cours