Elle a de grands yeux qui dérangent Cette ville un peu étrange Une longue voile de chemin de fer Presqu´une route et puis l´enfer Où rien ne fleurit, rien ne change
Ses enfants naissent, et vivent Et passent Au sourires habillés de crasse Kibera non rien ne t´efface
Kibera, Kibera Il y a le feu qui brûle en toi Kibera, Kibera Ce feu que les autres n´ont pas Kibera, Kibera Tu mêles la peine à ta voix Kibera si forte au fond de moi
C´est qu´une immense étendue d´âmes Quelques millions d´hommes et de femmes Une île aux portes de la ville Où même l´ombre est inutile
Aux jours de chaleur et de flammes
Et moi qui suis venu d´en face Moi qui n´étais pas à ma place Kibera, non rien ne t´efface
Kibera, Kibera Il y a le feu qui brûle en toi Kibera, Kibera Ce feu que les autres n´ont pas Kibera, Kibera Tu mêles la peine à ta voix Kibera si forte au fond de moi
Tes enfants naissent, et vivent Et passent Aux sourires habillés de crasse Kibera non rien ne t´efface t´efface
Kibera, Kibera Il y a le feu qui brûle en toi Kibera, Kibera Ce feu que les autres n´ont pas Kibera, Kibera Tu mêles la peine à ta voix Kibera, Kibera Si forte au fond de moi...