Mon coeur, mes poumons, mon ventre forment un triangle de douleur Je sais pas ce que j´ai, je souffre de toute ma couleur Toute ma vie, toute mon âme, tout va mal dans ma famille
Je vois plus mon fils, je ne peux retenir mes larmes quand je prie J´ai de quoi manger ou dormir, je suis pas handicapé J´ai perdu l´appétit, l´envie bloqué sur mon canapé Épuisé, j´ai puisé trop d´énergie J´ai nagé trop loin et les vagues m´empêchent d´émerger Le succès écorché vif, mes oreilles sifflent Comme si je leur faisais du mal parce que j´ai réussi Ma position nécessite beaucoup de self control Je suis pas né ici, ma franchise fait que je suis seul contre eux Malheureux mais vaillant, et valeureux Quand tu perds confiance en toi, et que t´es mal tombé amoureux
Dieu, aide moi, Dieu aime moi, Dieu, protège moi, préserve moi Le diable me harcèle, je prends sur moi-même Dégouté de la société du show biz´ et de leurs soirées mondaines J´ignore le rap game, je bicrave mes trophées En train d´étouffer, l´impression d´avoir tout fait
Jour et nuit, j´ai mal à la vie J´assume mes choix, ce que je suis Ma chute fera le bonheur de mes ennemis Je perds mes forces, qu´est-ce qui m´arrive Chacun son épreuve, riches ou appauvris De tout ce qui me manque, tout ce que je brille Dieu m´éprouve mais j´ai confiance en lui Je suis déçu de l´homme, des coeurs pourris
Pour les frères et soeurs enfermés, prends ton mal en patience T´as l´esprit en cavale, est-ce que la justice a un sens? En séquestrant l´existence, les faibles cachetonnent l´espoir À en perdre leurs sens, habités par les fantômes du parloir On t´ouvre la cage après t´avoir coupé les ailes Démerde toi compte pas sur eux pour dédommager tes séquelles On devient ce qu´on endure, incarnation de la rancoeur Tes sentiments se prennent des mur, tellement il fait noir dans les coeurs
Usé d´y croire, l´homme sait plus quoi faire pour recevoir
Accoutumé à donner sans jamais recevoir A faire plus que mon devoir, incompris Comme les symptômes de tueurs en série assombris Par l´inceste, le manque d´affection, le mépris La frustration d´un enterré vivant qui crie sa survie Si tu m´entends dans ta dépression, faut relativiser Vois par les yeux du tiers monde ou de ceux qui ont l´avenir paralysé
Tous déséquilibrés, a des degrés différents Certains renfermés sur eux-même ont perdu la clef Le goût de la vie peu fruité, on voit le bonheur en crypté L´entourage n´a pas le réseau pour capter Le nombre d´amis se réduit au fur et à mesure
Je me retrouve seul avec ma plume au fil des mesures L´impression qu´on me bloque le passage sur terre Les jours nous creusent et les années nous enterrent Toi qui viens de perdre un être cher Qui encaisses sans jamais rendre la monnaie, gère C´est ton coeur qui mange et le temps qui digère Souffre en silence comme un sourd muet, gère Pour ceux qui ont touché le fond de la bouteille, et qui se roulent dans leur gerbe Les problèmes servis sur un plateau d´argent, en mal d´amour et d´argent, c´est urgent Sèche tes larmes, si la douleur te transporte prends le volant Plus brave que poser une lame sur l´avant bras et jouer du violon Comme un arbre en automne, je perds mes moyens à toutes les saisons
Plus rien ne m´étonne, du bout de la foi je retiens la raison
Victime d´être conscient, victime des passions Relativise, Dieu est avec les patients Victime d´être conscient, victime des passions Relativise, Dieu est avec les patients